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Syndicaliste aux impôts
12 mars 2016

ARGUMENTAIRE POUR LES MOINS NULS

PRELEVEMENTS_OBLIGATOIRES

                      

  DE FACON SUCCINTE, PRESENTATIONS DE QUEQUES  ELEMENTS DE REFLEXIONS 

   PRESENTATION DU DECOR

        A-L ‘ultra libéralisme repose sur un certain nombre de dogmes :

- seul le pouvoir économique peut et doit réglementer le monde

-la concurrence entre les  pays, entre les entreprises entre les Hommes.

- utilisation du social et fiscal

-L’individualisme qui sert de pilier philosophique qu’il faut cultiver, valoriser pour s’opposer à toute forme d’organisation collective de solidarité ou de défense

- le refus de l’interventionnisme de l’Etat, le refus des prélèvements obligatoires

            B- En contre point il est possible de mettre en avant :

    - Universalité, Solidarité,  interventionnisme démocratique de la collectivité humaine

   -  transparence, justice, conséquences sociales et économiques

   -  moyens décidés politiquement de Redistribution des richesses,  

     QUELS BUTS DOIT ON RECHERCHER ?

  - apporter au travers de l’organisation des prélèvements obligatoires une partie des réponses pour   faire vivre une société plus juste plus humaine plus solidaire

  -apporter des réponses et des contrepropositions aux dogmes ultralibéraux

-déterminer les sujets primordiaux qui font sens dans une société humaine comme:

           *  Le droit à la santé pour tous

             *Le droit à une vieillesse décente pour tous

    -Quelle que soit sa sensibilité politique ces 2 sujets peuvent faire consensus et seule la solidarité nationale basée sur une juste répartition de la richesse produite peut y répondre.

 POURQUOI  PRENDRE  EN COMPTE DES EVOLUTIONS ECONOMIQUES LIEES AUX FORMES DE CREATION DE LA RICHESSE

-ça c’était avant :

        Tout ce qui avait pu être crée pour organiser des réponses de façon collective l’a été dans un moment économique et social donné, qui était fortement marqué par une économie dans laquelle la richesse se créait majoritairement par des industries à fort taux de main d’œuvre : Charbonnage, sidérurgie, textiles, filatures manufactures, etc. Il est donc logique que tout ou presque du financement de la sécurité sociale (assurance maladie et retraites) soit basé sur le salaire. La richesse d’une entreprises se jugée à son grand nombre de salariés.

   -ça c’est Aujourd’hui :

         la richesse ne se crée pas sur les salaires mais contre les salaires

                   1- par rentabilité maximum recherchée par

                                              *la réduction et la compression des effectifs

                                               *la robotisation, la mécanisation

                                               *la compression des salaires – absence d’augmentations- CDD

                                               *compétition  dans une économie mondialisée

               2 --par les délocalisations qui se traduisent  par

                              * création de chômage en France avec donc un coût pour la solidarité nationale

                               *par une augmentation de leur Bénéfice Brut d’exploitation quand elles reviennent vendre en France  puisque n’ont plus de masse salariale et donc corrélativement ne payent  pas de cotisations sociales

             3- par l’existence d’entreprises  à faible taux de main d’œuvre – exemple  Start up – et à taux de rentabilité très élevé  

             4- par la financiarisation de  l’économie qui n’est pas de l’économie réelle mais crée des richesses qui échappent en très grande partie aux prélèvements.

 FINANCEMENT ASSURANCE MALADIE,  RETRAITE, POLITIQUE FAMILIALE

  AIDER A REDUIRE LE CHOMAGE

--Ce qui plombe le monde du travail c’est le chômage. Il n’est donc pas imbécile de prendre en compte les conséquences économiques qu’ont les effets des choix du prélèvement obligatoire sur les entreprises. 

- La masse salariale ne doit plus être l’élément principal de base des prélèvements obligatoires

 QUAND TAXER LA CREATION DE  LA RICHESSE ?

-- C’est pourquoi la taxation du Bénéfice Brut d’Exploitation (valeur ajoutée dans le langage patronal) est un outil incontournable pour le financement y compris du régime des retraites si l’on veut sauver la répartition pour les salariés du privé. En fait on taxe le capital au moment où il se crée et c’est de la redistribution de richesse produite. Cette taxation a des effets en diminuant la distribution des dividendes et donc la financiarisation de l’économie

    - Ce financement complémentaire pour les retraites ne sert qu’à abonder la somme à répartir (à remplir  les caisses) et ne remet pas en cause le principe de retraite liée à l’activité, cela permettrait  d’éviter le gel des retraites, de nouveaux  allongements de durée de cotisations et des reculs supplémentaires  de l’âge de départ  à la retraite.

Quant aux allocations familiales si elles sont indispensables  et ont besoin d’ être repensées, elles ne compenseront jamais le drame que peuvent vivre toutes les familles qui se trouvent confrontées au chômage. La politique familiale  trouve aussi  ses justifications dans des besoins purement économiques : consommation, besoin de main d’œuvre , «  grandeur du pays »  les entreprises doivent participer au financement.

 Christian STEENHOUDT

 

         

                                  

 

 

 

      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            

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