Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Syndicaliste aux impôts
4 mai 2016

EN 2012comme pour 2017 que de similitudes!!!!!

CLR__dito    pour ouvrir cliquer sur lr titre en bleu ci avant

 

CLR- MARE FISCUM, MARE NOSTRUM,  Bulletin National de Liaison du Comité des retraités

Mai 2011

 EDITO

 ELECTIONS ET POUVOIR D’ACHAT

            Lors des présidentielles de 2007 le slogan «Travailler plus, pour gagner plus » avait séduit un nombre important de salariés qui avaient apporté leur suffrage à M. Sarkozy.

            Evidemment ce slogan ne concernait pas tous ceux qui sont au chômage ou en CDD, puisque sa traduction se concrétisait par la possibilité de faire des heures supplémentaires détaxées qui jouaient contre l’emploi. Il ne concernait évidemment pas non plus les retraités, encore que, pour certains il y a nécessité de chercher des revenus d’appoint et ce même si ce n’est pas la situation des USA où, suite à l’effondrement, une nouvelle fois du système de capitalisation que sont les fonds de pension, les retraités y compris de plus de 70 ans doivent trouver des petits boulots pour survivre.

                 La nouvelle campagne électorale présidentielle est déjà commencée par un bal incessant des égos, par une création de petits événements dont vivent et se repaissent des médias attachés trop souvent au superficiel, aux  petites phrases, aux sondages. L’élection au suffrage universel du Président de la République porte en elle toutes les dérives que l’on peut constater et en particulier celle qui conduit à personnaliser à l’extrême les  possibilités de changement.

                  L’augmentation du pouvoir d’achat comme pour tous les sujets de société essentiels (retraites, assurance maladie, perte d’autonomie) pose le problème de fond de la redistribution des richesses produites. Cette nécessité de justice sociale par une meilleure redistribution se heurte constamment aux dogmes actuels basés sur la liberté totale réclamée par quelques-uns de continuer à se goinfrer pour produire des miettes qu’ils pourraient alors accorder aux plus grand nombre.

               Et cette exigence d’enrichissement sans fin est appuyée par divers chantages basés sur la mondialisation, la concurrence, les risques de délocalisation, etc. Depuis plus de 20 ans que l’on nous sert ces arguments, le gâteau produit a beaucoup augmenté mais les miettes ont beaucoup diminué. Il faut constater que ces arguments sont très souvent et très régulièrement repris par la classe politique appuyée par un certain nombre de journalistes militants de cette cause.

                    Et tout ce discours décrédibilise l’action politique, conduit à une perte de croyance dans les possibilités de pouvoir changer les choses par le vote, ce qui se traduit par des absentions records aux élections, par le refuge dans un vote d’extrême droite qui prétend que seul le repli total au sein de nos frontières serait de nature à régler tous nos problèmes. Comme il est le seul à dire cela, certains s’imaginent que, ce qui ressemble très fort à un certain National-Socialisme, constituerait la solution miracle.  C’est une erreur parce que ce repli total sur soi n’est absolument pas porteur de remise en cause des fondamentaux du système qui conduit à tant de misère. Pour véritablement changer les choses Il y a bien  nécessité de redonner au politique toutes ses capacités d’être un contre-pouvoir au pouvoir dictatorial de l’économique.

              Il faudra donc encore et toujours aller voter tout en sachant que même si c’est nécessaire, cela n’est pas suffisant et que d’autres éléments de contre-pouvoir comme le syndicalisme sont indispensables dans  une démocratie réelle.

Christian Steenhoudt

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Syndicaliste aux impôts
Publicité
Archives
Publicité